de jacques darras
...
Je n'ai pas vraiment peur de disparaître.
Je voudrais seulement comme tout le monde savoir dans quelle direction je vais ensuite.
Si ce sera dedans.
Si ce sera dehors.
Est-ce que la mort est dedans ou dehors ?
Là est la question.
Là est ma question.
J'aime finalement bien habiter quelque part.
Je ne suis pas difficile en matière d'habitation.
Je veux bien habiter pour toujours à l'hôtel.
La seule chose que je n'aime pas ce sont les camps de vacances
Les villages de toile.
Dans une pâture normande ou au bord de la Méditerranée.
Je préfère une Place Publique de gens habillés, en manches de chemise, assis à une terrasse, buvant de la bière ou du Moselle frais, suçant à petites cuillérées un sorbet cassis ou groseilles à maquereaux.
J'ai la vision d'une foule italienne idéale, femmes impeccablement blanches et brunes, lunettes de soleil noires, tailleurs à fines rayures.
...
extrait de "La Maye réfléchit" - Jacques Darras - Le Cri / poésie.
________
J'ai eu la chance dernièrement de faire la connaissance de Jacques Darras, un véritable "honnête homme" au sens du 17è siècle. Ses lectures publiques sont un régal.
Voici lien vers son site web ; je vous invite en particulier à écouter l'extrait sonore consacré à Jean Tinguely
http://www.jacquesdarras.com/
Je n'ai pas vraiment peur de disparaître.
Je voudrais seulement comme tout le monde savoir dans quelle direction je vais ensuite.
Si ce sera dedans.
Si ce sera dehors.
Est-ce que la mort est dedans ou dehors ?
Là est la question.
Là est ma question.
J'aime finalement bien habiter quelque part.
Je ne suis pas difficile en matière d'habitation.
Je veux bien habiter pour toujours à l'hôtel.
La seule chose que je n'aime pas ce sont les camps de vacances
Les villages de toile.
Dans une pâture normande ou au bord de la Méditerranée.
Je préfère une Place Publique de gens habillés, en manches de chemise, assis à une terrasse, buvant de la bière ou du Moselle frais, suçant à petites cuillérées un sorbet cassis ou groseilles à maquereaux.
J'ai la vision d'une foule italienne idéale, femmes impeccablement blanches et brunes, lunettes de soleil noires, tailleurs à fines rayures.
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extrait de "La Maye réfléchit" - Jacques Darras - Le Cri / poésie.
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J'ai eu la chance dernièrement de faire la connaissance de Jacques Darras, un véritable "honnête homme" au sens du 17è siècle. Ses lectures publiques sont un régal.
Voici lien vers son site web ; je vous invite en particulier à écouter l'extrait sonore consacré à Jean Tinguely
http://www.jacquesdarras.com/